samedi 9 mars 2013

Faisons le point


Dans ce dernier billet, je ferai un bilan quant au premier blogue que j’ai entretenu durant 8 semaines dans le cadre du cours PPA1114.

D’abord, en ce qui concerne les avantages de tenir un blogue, je crois que cela nous permet d’exprimer librement notre opinion sur divers sujet. Ainsi, dans le cadre de ce cours, j’ai à maintes reprises partagé mon point de vue avec mes collègues universitaires. Dans le même sens d’idées, j’ai beaucoup aimé lire les commentaires de celles-ci. Parfois, leurs propos étaient similaires aux miens et d’autres fois, ils étaient différents. Parfois, après avoir lu le billet d’une compagne, cela m’amenait à réfléchir sur ce qu’elle soulevait. Cela va de soit, il m’est arrivé de changer d’opinion quant à l’utilisation d’un outil technologique quelconque ou bien quant aux propos soulevés par différents auteurs d’articles que nous avons eu à lire. De plus, le fait que nous ayons directement accès à tous les billets faits par les filles de la classe, par le biais du lien que notre enseignant nous a envoyé au début de la session, a été grandement bénéfique. En effet, si nous avions seulement ajouté notre cercle d’amies, nous n’aurions pas eu la chance de faire des commentaires à des personnes autres qu’à celui-ci.

Ensuite, si j’avais à revivre la même expérience, soit celle de rédiger différents billets en lien avec des thèmes reliés aux technologies de l’information et de la communication, je crois que j’apporterais quelques petites modifications. D’une part, je trouvais que les articles étaient plutôt basés sur des aspects théoriques. Je soulève ce point puisque lorsque nous avions la possibilité de choisir un sujet libre, mais toujours en lien avec le cours PPA1114, j’ai eu la chance de découvrir plusieurs outils technologiques partagés par les autres blogueurs. Il y a même plusieurs outils disponibles en ligne que j’ai pris en notes afin de les utiliser ultérieurement avec mes élèves. D’autre part, j’aurais bien aimé pouvoir lire un billet en lien avec les expériences qu’ont vécues mes compagnes en stage ou bien en suppléance. Quelquefois, il m’arrivait de lire certains passages écrits par celles-ci faisant référence à une situation qu’elle avait vécue dans une classe, mais celle-ci était décrite brièvement et j’avais de la difficulté à vraiment visualiser quel était le contexte où l’outil technologique était utilisé. Ainsi, cela aurait pu me permettre d’avoir plusieurs situations concrètes. Celles-ci m’auraient permis de mieux saisir l’interrelation que l’on devra adopter entre technologie et pédagogie.

Bref, lorsque je serai enseignante, je ne mets pas du tout de côté le fait d’utiliser le blogue avec mes élèves. C’est un outil technologie simple et il est agréable d’en faire l’utilisation. De plus, cela donne la chance aux élèves de s’exprimer librement et pourrait même permettre à certains étant plus timides de donner leur point de vue sur différents sujets.

mardi 5 mars 2013

TIC et stratégies pédagogiques


Le dossier d’actualité écrit par Rémi Thibert m’a permis de tirer une conclusion quant au contexte menant à une bonne intégration des TIC. Dans mon dernier billet, je m’étais davantage intéressée aux limites qu’il y avait à avoir recours à diverses technologies lors de la planification d’une activité d’apprentissage. Maintenant, j’aimerais accorder davantage d’importance à tous les éléments que nous devons considérer afin de bien intégrer les TIC dans notre classe.

La Commission européenne soulève six points fondamentaux afin de maximiser les bénéfiques liés à l’intégration des technologies de l’information et de la communication. Parmi ceux-ci, nous pouvons retrouver le changement de paradigme, en d’autres termes, il s’agit de mettre l’apprenant au cœur de ses apprentissages. Je me questionne quant aux réels changements que peut entrainer l’utilisation des TIC. Selon moi, il s’agit plutôt d’un changement quant aux stratégies pédagogiques adoptées par l’enseignante. Ainsi, il est juste de dire qu’il ne s’agit pas uniquement d’être un expert des TIC, mais aussi de savoir quelles approches pédagogiques nous allons utiliser. Le lien suivant dresse une liste de vingt principes de base afin d’adopter de bonnes stratégies pédagogies : http://www.claurendeau.qc.ca/public/001c5772-6ed6-409f-bff6-11929bf9ab9b/a_propos_du_cegep/vie_pedagogique/documents/strategies_pedagogiques/pedagotrucs_no28.pdf.

En choisissant d’adopter une stratégie de leur choix, tout en intégrant un outil technologique quelconque, les enseignants doivent toujours garder en tête que l’élève doit être celui qui est le maitre de la construction de ses connaissances. Sans quoi, l’utilisation des TIC n’a aucun impact significatif sur les progrès des élèves. Selon moi, nous devons d’abord veiller à choisir une bonne stratégie pédagogique avant de penser à intégrer les TIC dans une activité d’apprentissage.

Je trouve que l’article de M. Thibert vient appuyer plusieurs lectures faites depuis le début de la session sur l’intégration des TIC, soit l’importance de l’intention pédagogique et les avantages que peuvent retirer les élèves lorsqu’un enseignant decide d’intégrer un outil technologique. 

samedi 23 février 2013

Le TBI; les pour et les contre


Cette semaine, l’article que j’ai lu m’a beaucoup ouvert les yeux quant au réel potentiel de l’utilisation du TBI. Pour ma part, mon plus grand souhait en tant qu’enseignante sera de prendre tous les moyens afin que mes élèves aiment se lever le matin pour venir à l’école, qu’ils aient la soif d’apprendre et qu’ils vivent le plus de réussite possible. Selon moi, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information, par exemple, le TBI, peuvent contribuer au fait d’augmenter la motivation, la concentration et la curiosité d’apprendre de certains élèves.


Je suis consciente que l’utilisation du TBI peut avoir de nombreux avantages. Par contre, lorsque nous décidons d’utiliser ce dernier, je crois qu’il est tout aussi important de s’intéresser à ses inconvénients. D’abord, je tenais à faire part d’un passage dans l’article que j’ai lu qui a soulevé mon attention. Raphaëlle Élément et Félix Tremblay, deux étudiants de la deuxième année du secondaire soulèvent ceci : «Avec la tâche déjà très lourde pour les enseignants, ces derniers n'arriveront pas à concevoir des cours utilisant des TBI toute l'année.» Outre ce point, les couts reliés à l’achat du TBI (300 $) s’ajoutent les frais des instruments complémentaires à celui-ci (approximativement 2000 $). Nous ne devons pas oublier le fait que ce ne sont pas tous les enseignants d’une même école qui pourront avoir accès au TBI. Il m’est déjà arrivé d’entendre certains enseignants se plaindre parce que d’autres enseignants de l’école avaient un TBI dans leur classe et que ceux-ci n’en avaient pas. De plus, tout ce qui engendre la formation afin d’être apte à utiliser celui-ci (couts, temps, etc.) est à prendre en considération. Le manque d’interactivité (si l’enseignant ne possède pas les manettes interactives…) est aussi soulevé dans l’article.

Enfin, je crois qu’il est primordial de ne pas se fermer les yeux quant aux inconvénients liés à l’utilisation du TBI. Je pense que nous devons faire comme nous faisons avec tous les autres outils technologiques que nous désirons utiliser, soit poser les pour et les contre avant de faire le choix d’en faire l’utilisation.

Voici l’article m’ayant fait grandement réfléchir sur le bon nombre d’inconvénients à faire l’usage d’un TBI en classe: http://www.ledevoir.com/societe/education/371405/le-recours-a-la-technologie-favorisera-la-formation-des-eleves

De plus, l’article suivant fait l’objet d’une recherche sur les impacts de l’utilisation des technologies de l’information sur le décroche scolaire: http://www.ledevoir.com/societe/education/318479/libre-opinion-nouveau-gaspillage-de-fonds-en-education

Merci :) 

lundi 18 février 2013

Motivation et Youtube


Aujourd’hui, j’aimerais partager un constat que j’ai fait la semaine dernière. Depuis le début du cours concernant les technologies de l’information et de la communication, nous avons la chance de lire plusieurs articles, de visionner différentes vidéos et d’échanger sur différents sujets en lien avec les TICs. Nous abordons des sujets tels que l’utilisation du TBI, les différents sites internet que l’on pourrait utiliser avec nos élèves, l’analyse de différents modèles en éducation qui intègre les TICs dans leurs pratiques courantes, etc. De ce fait, nous pouvons peut-être avoir tendance à mettre de côté les outils technologiques dont nous faisons l’utilisation quotidiennement. Dans ce cas-ci, j’aimerais porter une attention particulière au site internet que l’on connait toutes très bien : www.youtube.com.

Je crois que nous sommes tellement habitués à consulter Youtube que nous pouvons avoir tendance à négliger son réel potentiel. D’un côté, il est juste de mentionner que nous pouvons utiliser Youtube afin de montrer diverses vidéos aux élèves (documentaires ou autres vidéos pertinents). D’un autre côté, je réalise que ce site peut aussi servir à augmenter la motivation des élèves.

Voici un contexte concret afin de mieux comprendre ce que je soulève en lien avec la motivation. La semaine dernière, lors d’une journée de suppléance, les élèves étaient 5 dans la classe. Ceux-ci se retrouvaient dans cette classe puisqu’ils ont tous été renvoyés de leur école secondaire. Ainsi, les contacts entre les élèves étaient très limités. Tous avaient accès à un ordinateur à leur bureau. Durant les périodes de travail personnel, les élèves avaient toujours la permission d’écouter la musique de leur choix sur Youtube (ils avaient tous des écouteurs pour que le climat de classe soit agréable). L’élément qui m’a grandement surprise est le fait qu’ils arrivaient TOUS, sans exception, à accomplir la tâche qui leur était demandée, et ce, tout en écoutant leur musique. L’éducatrice n’avait pas le droit à un élève d’écouter de la musique dû à certains comportements qu’ils avaient adoptés la veille. L’élève a eu beaucoup plus de difficultés que les autres élèves à se mettre au travail. Celui-ci insistait afin de pouvoir écouter de la musique. Ainsi, je constate que le fait de permettre aux élèves d’écouter la musique de leur gout sur Youtube peut grandement les motiver, surtout lorsque ceux-ci n’ont aucune envie d’être là.

Aussi, certains enseignants ont tendance à imposer certaines consignes en ce qui a trait le contenu des vidéos regardées. Par exemple, certains enseignants vont tenir à ce que les élèves ne regardent pas des vidéos projetant des images de violence et de sexualité. Aussi, d’autres exigent que les chansons aient un langage qui est acceptable. En d’autres termes, les chansons écoutées en classe ne doivent pas contenir de paroles vulgaires. Quelques-uns vont même jusqu’à exiger que les paroles des chansons choisies par l’élève doivent obligatoirement être en français.

Selon moi, chaque enseignant a la possibilité d’établir ses propres règles quant aux choix de la musique écoutée par les élèves lors des périodes de travail personnel. Par contre, je crois qu’il est important de se rappeler que les élèves regardent quand même les vidéos qu’on leur empêche de regarder à l’école. Pour ma part, je crois que l’on choisit nos batailles et qu’avec ce type de clientèle, l’intention n’est pas nécessairement d’augmenter leur frustration d’être dans une classe externe. Ainsi, je crois que nous devons chercher un juste milieu lorsque nous allons établir quelles sont les consignes quant au contenu des vidéos. En ce qui me concerne, je laisserais les élèves regarder les vidéos de leur choix. Par contre, si le contenu de la vidéo est inadéquat, j’exigerais qu’ils abaissent la page internet Youtube afin de ne pas voir la vidéo, mais bien d’uniquement pouvoir écouter la chanson en question. Bref, Youtube est facilement accessible et s’il peut être bénéfique afin d’augmenter la motivation des élèves, je ne vois pas pourquoi nous n’y aurons pas recours?  

mardi 12 février 2013

Qu'est-ce que Doodle?


Dans le milieu scolaire, tout comme dans la vie de tous les jours, il n’est parfois pas évident d’organiser un évènement quelconque. Dans le monde de l’éducation, lorsque nous voulons planifier une rencontre avec les membres du personnel, il est juste d’affirmer qu’il est difficile et long avant d’avoir les disponibilités de chacun. Aujourd’hui, l’outil que je désire vous présenter est disponible en ligne gratuitement: http://www.doodle.com/. Avant d’aborder les avantages et les inconvénients du Doodle, j’aimerais d’abord le définir. Celui-ci est un outil de planification qui permet d’établir le meilleur moment afin de faire une réunion d’affaires, des retrouvailles avec les gens de notre école primaire, un déjeuner familial, etc.



En ce qui à trait les avantages de celui-ci, il est extrêmement simple à utiliser. En seulement trois étapes, nous pouvons créer l’évènement en question. Il s’agit d’abord d’inviter les personnes souhaitées à celui-ci. Ensuite, les participants peuvent voir les réponses de tous. Puis, il ne reste qu’à confirmer la date de l’évènement en fonction de la majorité des votes. Puisque l’outil est très simple d’utilisation, le sondage sur le moment le plus favorable se créer très rapidement. Aussi, lors de l’inscription à Doodle, nous n’avons pas à répondre à une liste de questions interminable qui nous est parfois imposée afin d’avoir accès à un outil en ligne. De plus, lorsque tout le monde aura répondu au Doodle, il nous est possible d’imprimer les résultats ainsi que d’indiquer quand aura lieu la rencontre. En plus d’envoyer un courriel aux participants afin de les informer du moment le plus favorable, l’organisateur pourrait aussi l’afficher à un endroit où la majorité des gens seront susceptibles de le voir. D’un autre côté, les inconvénients sont peu nombreux. D’abord on note le fait que l’organisateur n’a pas la possibilité de mettre un mot de passe afin de limiter l’accès au Doodle créé aux participants seulement. Ensuite, les participants peuvent modifier leurs disponibilités à tout moment pourrait causer des problèmes.  

Dans les écoles, les enseignants ou tous autres membres du personnel peuvent utiliser celui-ci afin de planifier une rencontre d’équipe, un déjeuner afin de souligner la fin de l’année scolaire, etc. Afin de vous familiariser avec Doodle, voici un petit tutoriel vous expliquant comment utiliser celui-ci : http://www.ciao.fr/video_review.php/VideoObjectId/11491

Merci :)

dimanche 3 février 2013

L’intention guide l’utilisation et l’utilité des différentes technologies dans divers contextes.

En tant que futures enseignantes, il est important de se questionner sur les motifs des choix pédagogiques que nous ferons lors de la planification de situation d’enseignement/apprentissage. Après avoir regardé la vidéo concernant le modèle TPaCK, je suis agréablement surprise de constater qu’une dimension ait été ajoutée aux deux dimensions initiales. En effet, l’ajout de la dimension technologie aux deux autres (contenu disciplinaire et pédagogique) démontre bien que le système d’éducation s’adapte aux nouvelles réalités.

Ainsi, en 2013, je crois que le fait de nier l’utilité des technologies dans le domaine de l’éducation ne serait pas bénéfique pour un enseignant. Dans ce sens, une bonne maitrise des 3 dimensions assurerait une bonne planification de la part de l’enseignant. En ce qui a trait la technologie, j’aime particulièrement le jumelage entre la dimension des contenus disciplinaire et celle de la technologie (C + T). Je crois qu’il est fondamental de prendre conscience de la manière dont on peut avoir recours à la technologie en fonction du contenu à transmettre aux élèves. Ainsi, le choix de la technique pédagogique utilisée sera adapté et aura raison d’être présent dans la planification d’une activité quelconque.

Comme nous l’avons déjà vu dans différents de nos cours, il est important de toujours avoir un but, un objectif et une intention lorsque nous faisons le choix de la méthode pédagogique utilisée lors d’une situation d’enseignement/apprentissage. Ainsi, il devrait être de même lorsque l’on fait le choix d’utiliser un support technologique afin de venir soutenir ou approfondir un contenu précis. Je vous invite à regarder cette petite vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=CVcQdHx0qbQ .Elle illustre bien ce que je viens de soulever, soit le fait de tenir compte du contexte du milieu, de l’objectif, du matériel à la disposition de l’enseignante et des élèves, ainsi que la pertinence d’inclure les différentes technologies (TBI, ordinateurs portables, tablettes numériques et le logiciel permettant de créer un idéateur collaboratif).

MerciJ
Cynthia

samedi 26 janvier 2013

Le TBI et les manettes interactives

Dans ce billet, j’avais envie d’aborder la question du TBI. Pour ma part, je n’ai pas encore eu la chance de l’utiliser. Par contre, j’entends beaucoup de commentaires par rapport à celui-ci. Je ne désire pas prendre position sur l’utilisation du tableau blanc interactif, mais bien de porter une attention particulière à une utilisation précise que l’on peut en faire.

J’aimerais m’attarder aux activités que peuvent créer les enseignants afin de faire participer tous les élèves en même temps. En effet, il y existe des manettes interactives pouvant être utilisées par les élèves afin de vérifier leurs connaissances sur des notions quelconques. C’est ce que propose la vidéo suivante : http://www2.cslaval.qc.ca/star/Utilisation-des-manettes?var_recherche=tbi. Il serait aussi juste de dire que nous pouvons utiliser ces manettes afin de faire un petit jeu-questionnaire en divisant la classe en deux groupes. Aussi, si les élèves sont habitués avec l’utilisation des manettes, nous pouvons même faire des évaluations à l’aide de celles-ci. C’est aux enseignants de décider l’utilisation qu’ils veulent faire des manettes (exercices, jeux, évaluations, etc.)



Je trouve que l’utilisation des manettes, contrairement au tableau noir et à l’utilisation régulière du TBI (un élève ou deux vont à l’avant), permet de mettre tous les élèves en action. Aussi, le fait que l’enseignant puisse voir les erreurs qu’ont faites les élèves permet à l’enseignant de comprendre les notions qui ont été moins bien acquises. De plus, lors d’une situation où les élèves seraient en évaluation, l’enseignante peut voir quel(s) élève(s) n’a pas répondu à chacune des questions. Lorsque l’élève a terminé de répondre à toutes les questions, le résultat de l’élève apparait. Pour terminer, je crois que l’utilisation des manettes peut augmenter la motivation de certains élèves, plus particulièrement ceux qui aiment les jeux vidéos.

J'aimerais savoir si certaines d'entres vous ont déjà fait l'utilisation des manettes intéractives? Si ce n'est pas le cas, que pensez-vous de l'utilisation de celles-ci? 

Merci,
Cynthia :)